Bonus-malus : bien conduire pour payer moins

Bonus-malus : bien conduire pour payer moins

Le bonus-malus est le reflet de votre “bonne conduite”, ou non ! Il détermine en partie le montant de votre cotisation d’assurance automobile, et avantage les conducteurs les plus prudents. Le Groupe AGPM vous aide à comprendre son fonctionnement.

1 - L’enjeu : ajuster votre prime d’assurance automobile

Le bonus-malus est appelé, dans le “jargon assureur”, coefficient de réduction-majoration (CRM). Ce critère réglementé est une spécificité typiquement française. Il vise à mieux prévenir les accidents en permettant aux assureurs d’ajuster le montant de votre prime d’assurance automobile selon votre comportement au volant.

2 – L’objectif : Limiter les conduites à risque

Le bonus-malus, c’est donnant-donnant. Plus vous avez d’accidents dans lesquels votre responsabilité est engagée, et plus votre prime d’assurance automobile augmente. Moins vous êtes impliqué dans des sinistres, et plus elle diminue. Autrement dit, plus votre conduite est risquée, et plus vous payez cher votre cotisation.

3 – En pratique : Comprendre le calcul du bonus-malus

Le bonus-malus est recalculé chaque année par votre assureur, qui se fonde sur l’historique des douze derniers mois, décalés de deux mois par rapport à l’échéance de votre contrat. La date anniversaire est le 1er janvier 2020 ? Votre assureur prendra en compte la période entre le 31 octobre 2018 et le 31 octobre 2019.

Le bonus

Au premier contrat, tout assuré démarre avec un coefficient de 1. Chaque année sans sinistre responsable entraîne ensuite une réduction de 5 % de votre coefficient. Vous pouvez, au maximum, atteindre un coefficient de 0,50.

Le malus

Tout accident engageant votre responsabilité affecte votre bonus. Si vous êtes totalement responsable, votre cotisation sera majorée de 1,25 à l’échéance suivante. Si vous êtes partiellement responsable, elle sera majorée de 1,125. Un plafond est prévu pour les plus mauvais conducteurs : le malus ne peut pas dépasser un coefficient de 3,50, soit un malus de 350% . Votre malus est annulé après deux ans sans sinistre, quel que soit son montant. Vous revenez alors au coefficient de 1.

4 – Les sinistres qui ne sont pas pris en compte

Vol, incendie, catastrophe naturelle, bris de glace ou accident de parking sans tiers identifié ne sont en général pas de votre responsabilité. Les assureurs n’en tiennent donc pas compte pour calculer votre coefficient.

Le chiffre clé

1970, c’est la date à laquelle a été instauré le bonus-malus, au moment de la libération des tarifs d’assurance.