Constat amiable : 4 conseils pour bien le remplir

Constat amiable : 4 conseils pour bien le remplir

Le constat fait office de preuve auprès des assureurs. Indispensable même en cas de simple accrochage, il vous permet d’être indemnisé. Exigez toujours la rédaction d’un constat et prenez le temps de le remplir avec soin. Le Groupe AGPM vous conseille.

1 - L’enjeu : la condition de votre indemnisation

En cas d’accident, même sans gravité, bien remplir votre constat amiable est le gage du règlement efficace et rapide de votre sinistre. Un constat bien rédigé vous permettra d’être indemnisé. Pour les sociétés d’assurance, c’est le moyen de savoir ce qui s’est passé, de vérifier si les garanties s’appliquent, de définir les responsabilités et de commencer à régler le dossier.

2 – L’objectif : Exigez la rédaction d’un constat

Un « petit arrangement » à la hâte n’est jamais la solution. Gardez votre sang-froid et même si les dégâts vous semblent mineurs sur le moment, exigez de remplir un constat. Pensez à consulter le formulaire avant d’en avoir besoin : vous serez plus à l’aise pour le rédiger, sans ajouter du stress supplémentaire à l’accident.

3 – En pratique : Soyez vigilant sur le contenu

  • Soignez la rédaction du recto :
    Le recto du constat doit être rempli et signé par les deux conducteurs. C’est à partir des éléments qui y figurent que les assureurs détermineront les responsabilités de chacun. Or, vous pouvez avoir deux lectures différentes de l’accident, et la partie adverse n’a pas forcément votre sens du devoir et des responsabilités. Soyez donc particulièrement vigilant lors de la rédaction de cette page. Le mieux est de remplir le formulaire immédiatement, sur place : les éléments matériels sous les yeux – traces de choc, de freinage… - il sera alors plus difficile de contester les faits ultérieurement. N’hésitez pas à prendre toute photo permettant d’étayer le dossier : la plaque d’immatriculation, les dégâts sur votre véhicule et autre.
  • Indiquez les informations complémentaires au verso :
    Rempli de façon indépendante par les deux parties, le verso est essentiellement destiné à votre assureur. Il comprend les autres informations nécessaires pour instruire le dossier, tels le lieu où le véhicule peut être expertisé, les passagers blessés…

4 – En cas de conflit : tout témoignage est bon à prendre

Si l’autre conducteur en cause refuse de remplir ou de signer le constat, notez l’immatriculation de son véhicule, remplissez votre partie et transmettez le formulaire à votre assureur. Si des témoins ont assisté à l’accident, notez leurs coordonnées : ils pourront être contactés plus tard pour confirmer votre version des faits. Attention, vos passagers ne peuvent pas jouer le rôle de témoins. Enfin, n’hésitez pas à prendre des photos ou à filmer les dégâts causés.

Info Sécurité-Défense

Si vous conduisez un véhicule appartenant à l’État, un constat spécifique existe. Renseignez-vous auprès des autorités.

Le conseil de l’expert

Pour faciliter l’appréciation des responsabilités, la précision est indispensable. Indiquez les points de chocs, soignez le croquis en notant le nom de la ville et des rues et évitez la mention « néant ». Un doute ? Préférez la mention « sous réserve d’expertise ». Une fois que vous avez signé, il est trop tard : vous ne pourrez plus le modifier. Avant d’apposer votre signature et de séparer les feuillets, prenez le temps de relire l’ensemble avec soin et n’oubliez pas d’indiquer le nombre de cases cochées.

5 jours

C’est le délai dont vous disposez pour envoyer votre constat à votre assureur.